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3 libellules pour Kienheim !

Mise à jour : 18 octobre 2017


Sources : Les Dernières Nouvelles d’Alsace du 25/10/2014 par Simone Wehrung :

" La cérémonie de remise des Libellules, ces panneaux à apposer à l’entrée des agglomérations respectueuses de la qualité des eaux souterraines, permet chaque année de faire le point sur le niveau d’engagement des collectivités alsaciennes dans l’entretien de leurs espaces publics avec peu voire pas du tout de pesticides.

La Région Alsace et l’agence de l’eau Rhin-Meuse, à l’origine de la démarche « commune nature » pour encourager et valoriser la réduction puis la suppression de l’usage des produits phytosanitaires, ont ainsi honoré hier à Holtzheim 67 nouvelles collectivités pour leur adhésion à une logique de préservation de la qualité de l’eau. « En trois ans seulement, s’est félicité Bruno Pellerin, directeur territorial de l’agence de l’eau, le nombre de communes distinguées a été multiplié par trois et le nombre ayant atteint le stade zéro pesticide par dix ». Cette année, 13 nouvelles communes ont décroché leur première libellule en signant la charte régionale d’entretien des espaces communaux en Alsace, 23 ont accédé au niveau 2 en réduisant de plus de deux tiers le recours aux pesticides avec l’aide technique de la FREDON et 31 ont pu rajouter une troisième libellule sur leur panneau (la liste des communes engagées est consultable sur le site www.eau-rhin-meuse.fr).

Au total, 216 collectivités ou gestionnaires d’espaces (port autonome de Strasbourg et golf d’Ammerschwihr) sont engagés ; 99 ont banni les pesticides des espaces communaux.

Convaincre les administrés
Pour encourageant que ce soit, c’est évidemment encore insuffisant au regard de l’enjeu de la qualité des eaux souterraines. Trop souvent, les communes hésitent par crainte des réactions de leurs administrés adeptes des espaces publics « propres et nets » où rien ne doit dépasser, surtout pas les « mauvaises » herbes. « La communication est le nerf de la guerre », ont confirmé les différents intervenants et l’étape qui suit logiquement la gestion différenciée des espaces publics est de continuer l’action de sensibilisation en direction des particuliers. D’abord pour qu’ils acceptent de voir du pissenlit ou du plantain poindre entre les pavés, ensuite pour que les jardiniers amateurs ne gâchent par les efforts de la collectivité en déversant des phytosanitaires sur leurs cultures.

Et s’il fallait encore un argument supplémentaire pour inciter les communes à agir : la loi Labbé adoptée en janvier dernier va de toute façon interdire d’ici deux ans aux collectivités l’utilisation des phytosanitaires pour l’entretien de leurs espaces verts. Elles pourront compter sur le soutien des villes et villages à trois libellules, réunis hier après-midi au sein d’un club « Commune nature » destiné à valoriser leurs expériences et en faire profiter les autres collectivités. "

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